Les changements morphologiques
A la puberté surviennent chez l’enfant des changements physiques et morphologiques profonds : l’apparition des caractères sexuels, la croissance accélérée, transformations de la silhouette, de la forme du visage, des problèmes de la peau. Ces changements profonds sont souvent source d’inquiétude, de gêne et d’embarras. Les ados se comparent les uns aux autres. Certains adolescents n’acceptent pas ce corps nouveau qui provoque chez eux un sentiment de mal-être. La famille joue un rôle important dans l’acceptation de ces modification.
Troubles alimentaires
Les troubles du comportement alimentaire peuvent apparaître en réaction à ces modifications de la silhouette et du corps qui troublent l’image de soi. Il s’agit d’être particulièrement vigilent face aux comportements pouvant évoquer une anorexie, une boulimie ou des compulsions alimentaires. Un poids supérieur ou inférieur au poids « normal » peut provoquer de nombreuses complications physiques et psychologiques.
La déprime et la dépression
Les troubles de l’humeur, la tristesse, la morosité, la perte d’intérêt, le manque d’énergie et d’élan vital, l’insomnie, l’irritabilité, l’intolérance à la frustration… Déceler un état dépressif est souvent difficile pour les proches. Certains adolescents, pour lutter contre la déprime, ont tendance à rechercher les plaisirs immédiats et les sensations fortes. D’autres jaunes vont, au contraire, manifester une tendance à se replier sur eux-mêmes. Les plus fragiles peuvent se tourner vers des extrémismes idéologiques, y cherchant des certitudes auxquelles se raccrocher. Un accompagnement psychologique avec une écoute bienveillante soutient le processus de changement chez un ado fragilisé.
Les troubles du sommeil
A l’adolescence peuvent apparaître les premières insomnies et les perturbations du rythme veille – sommeil. Les réveils nocturnes, les cauchemars peuvent témoigner d’une conflictualité intérieure ou d’une anxiété accrue. Chez certains jeunes gens une hypersomnie qui apparait avec une tendance à s’isoler, révèle leur difficulté à s’intégrer dans le groupe. En effet, se confronter aux exigences de la société et à faire face au monde des adultes est devenu particulièrement difficile de nos jours.
La fatigue
La fatigue apparaît fréquemment à l’adolescence et peut entraîner une nervosité, des troubles de l’attention, de la mémoire et de la concentration. De longues périodes de fatigue peuvent compliquer les études, rendre difficile la vie scolaire et les relations avec les amis et les parents. Dans tous les cas, la fatigue doit être explorée car elle peut témoigner d’un problème de santé chez l’adolescent.
Les maux et les douleurs
Certains adolescents se plaignent des douleurs : migraines, nausées, douleurs abdominales, mal de dos, douleurs musculaires … Ces douleurs sont souvent attribuées au processus de croissance accélérée. Toutefois, si elles persistent ou s’aggravent, cela peut être lié à une maladie ou à un dysfonctionnement organique. Elles peuvent aussi être provoquées par les tensions nerveuses chez l’adolescent. Elles sont alors l’expression somatique d’une souffrance psychique. Dans les deux cas, il convient de consulter afin de préciser leur nature et trouver un traitement adapté.
Le mal-être
Certains adolescents éprouvent un sentiment de mal-être. Ils se sentent seuls et incompris. Parfois ils ont le sentiment de ne pas exister et ressentent l’impuissance face à l’avenir. Nombreux sont les ados qui éprouvent des difficultés à communiquer avec les autres jeunes mais surtout avec les adultes. Ce mal-être nécessite une réelle attention des parents et des professionnels en contact avec l’ado. Les parents doivent adapter des attitudes et des actions qui permettront à l’adolescent de se projeter vers l’avenir. Le discours des parents influence la vision que l’adolescent se fera du monde, des autres, du couple, du travail.
Les conduites à risque
La confrontation à l’autorité, la transgression de la loi, la recherche des sensations fortes, la prise de risques voire les conduites ordaliques, marquent la recherche des limites typique à l’adolescence. Elle est nécessaire car elle participe au processus de construction identitaire. Il faut pouvoir différencier ce qui est de l’ordre de l’expérimentation propre à l’adolescence de ce qui peut être le signe d’un malaise plus profond. Certains adolescents recherchent les sensations fortes et prennent des risques pour tromper le sentiment d’ennui et la dépression. Ces passages à l’acte intempestifs peuvent prendre la forme de tentative de suicide déguisée qu’il est important de comprendre et en consultant un professionnel.
Recours aux comportements addictifs
Dans certaines situations, la prise de drogues s’inscrit dans la transgression et la recherche des sensations. Mais les comportements addictifs ont parfois une valeur d’autothérapie. L’alcool, le cannabis apportent un soulagement temporaire de tensions et de souffrances. L’addiction peut s’inscrire, dès l’adolescence, dans l’achoppement du développement psychoaffectif sur un deuil ou un traumatisme, par exemple. Pour les parents, il s’agit d’être vigilent et de savoir imposer des limites. Des limites bien établies sont pour l’adolescent un garant de stabilité et, même s’il se rebelle, ça le rassure.
La tentative de suicide
Le narcissisme de l’adolescent est fragilisé par la nécessité de remanier les idéaux de l’enfance et de renoncer à l’attachement aux figures parentales. De même, la confrontation de l’image de lui-même à la réalité provoque une importante frustration et le sentiment d’impuissance. L’identité elle-même s’en trouve vacillante ce qui induit la mise en place de défenses narcissiques couteuses.
Ces douloureuses transformations provoquent une souffrance dépressive avec le sentiment de perte, de vide et l’angoisse. L’incapacité de l’élaborer cette souffrance par les voies psychiques est un boulevard vers les passages à l’acte et notamment les tentatives de suicide. Souvent leur issue n’est pas fatale, cependant l’adolescent en reste choqué et souvent en déroute.
La difficulté de vivre avec une maladie chronique
La maladie chronique complique les processus de maturation chez l’adolescent. La maladie est souvent déniée, refusée par l’ado. Elle suscite un sentiment d’injustice qui rend le dialogue difficile. Il est important d’aider l’adolescent à vivre avec sa maladie, à éviter les facteurs qui l’aggravent, à suivre un traitement. Le psychologue pour adolescents apporte un soutien narcissique au jeune dont l’équilibre est fragilisé par le problèmes de santé.
Psychologue pour adolescents Paris
Généralement le psychologue pour adolescents reçois l’adolescent avec ses parents, qui ont tous besoin d’écoute, pour un premier échange. Ensuite l’adolescent vient seul pour un accompagnement ponctuel ou une psychothérapie régulière.
Le psychologue propose à l’adolescent un espace d’écoute indéfectible pour élaborer les points d’achoppement qui provoque la crise d’adolescence. Les parent sont invités occasionnellement à participer aux séances pour dénouer un conflit ou pour rendre compte du chemin parcouru.
Psychothérapie pour adolescents
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