Les étapes du deuil qui suit la perte d’un être cher

Le mot deuil désigne le douloureux état psychique qui suit la perte d’un être cher. La douleur associée à la perte de la personne aimée implique plusieurs mouvements intérieurs qui permettent à l’élaboration de cette pénible expérience correspondent aux étapes du processus que Freud a appelé le travail de deuil.

Quelles sont les étapes du deuil ?

Le déni de la mort apparaît naturellement après l’annonce pour protéger du choc dans un premier temps. Le déni s’estompe ensuite pour laisser voir la réalité de la perte.

L’étape suivante survient lorsque l’endeuillé prend conscience de la réalité de la perte. La prise de conscience de la perte de personne aimée provoque une grande souffrance intérieure. Elle retentit sur la vie de tous les jours et frappe l’endeuillé aussi bien dans sa dimension psychique que somatique.

Les manifestations psychiques : en réaction à la perte de l’être cher, l’endeuillé éprouve une profonde tristesse et la douleur morale allant parfois jusqu’à la torpeur. Sentiments de désespoir, confusion, difficultés de concentration, perte de motivation, ralentissement et replis sur soi sont au cœur de l’expérience douloureuse de la perte. La souffrance, est intense et durable.

La douleur liée à la perte d’un être cher peut sembler si énorme que l’endeuillé peut avoir l’impression de ne jamais pouvoir s’en remettre. La vie semble avoir perdu de sens. Le poème de Lamartine L’isolement témoigne de cette impression de ne jamais pouvoir se remettre et le désir d’accompagner l’être aimé dans la mort.

« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

Que le tour du soleil ou commence ou s’achève

D’un œil indifférent je le suis dans son cours ;

En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève,

Qu’importe le soleil ? je n’attends rien des jours.

Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,

Mes yeux verraient partout le vide et les déserts :

Je ne désire rien de tout ce qu’il éclaire ;

Je ne demande rien à l’immense univers.

[…] Nulle part le bonheur ne m’attend. »

quatres femmes habillées en noir représentent les etapes du deuil

Edward Okuń, The Four Strings of a Violin, Arizona State University Art Museum

Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter Maria Hejnar – Psychologue Paris 7

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