Même à faibles doses, l’alcool a un impact sur la santé
L’alcool, consommé avec modération peut procurer du plaisir et faciliter les relations sociales. Mais qu’est-ce que la modération dans le cas de la consommation d’alcool ? A partir de quand est-ce déjà trop ? Les récentes recherches scientifiques ont permis d’estimer l’impact de l’alcool sur la santé, même à faibles doses. A partir de quelles doses l’alcool provoque-t-il des dommages ?
Malgré le discours publicitaire des lobbys, aucune étude sérieuse n’a montré d’effets bénéfiques ou protecteurs de l’alcool consommé en faibles quantités. En revanche, les études révèlent l’augmentation de la mortalité attribuable à l’alcool à partir de 10 verres par semaine. Les professionnels de santé ne sont pas surpris de voir ces résultats. Ils confirment ce qu’ils constatent depuis toujours sur le terrain : l’alcool est présent même à faibles doses chez les personnes qui développent des maladies cardiovasculaires, des cancers, des démences. Ces résultats amènent enfin les pouvoirs publics à modifier les recommandations concernant la consommation d’alcool.
Les lobbies et le discours public – une influence délétère
Le discours public sur l’alcool est en train d’évoluer, certes trop lentement, pour en préconiser une consommation plus mesurée. Il est désormais recommandé de ne pas consommer plus de 2 verres par jour et pas plus de 10 verres par semaine. Une pose de deux jours par semaine est aussi conseillée. La consommation d’alcool est déconseillée aux adolescents, aux personnes âgées et aux personnes vulnérables pouvant développer une addiction ou une affection psychiatrique ou somatique. Est-il encore nécessaire de rappeler que toute consommation de boissons alcoolisées par une femme enceinte est délétère pour le fœtus ? De même, pendant toute la durée de l’allaitement les femmes doivent s’abstenir de toute consommation de boissons alcoolisées.