Femmes et alcool
L’addiction s’inscrit toujours dans l’histoire de vie psycho-affective. Elle commence souvent suite à un traumatisme qui vient menacer l’équilibre psychique du sujet mettant en péril ses mécanismes de défense.
Ces femmes qui boivent trop
Elle se sentait coupable du suicide du frère : « je n’ai pas été là ». Elle ne pouvait pas le dire, mais nous avons appris par les comptes rendus médicaux que c’était à ce moment-là qu’elle a commencé à boire. Puis elle a perdu son travail, a quitté son compagnon et s’est vue obligée de retourner vivre avec ses parents, où vivaient déjà deux autres de ses frères, qui étaient eux aussi sans emploi et alcooliques. Est alors intervenu le décès du père, décès qu’elle n’a jamais accepté. « On ne peut pas vivre après ça ». S’en était suivi une idéalisation outrancière du père et le désir de mourir pour le rejoindre. Il lui arrivait de sentir la présence du père en entretien.